2006 marqua le 10e anniversaire du festival. Deux blocs spéciaux furent présentés cette année, une sur l’émergence d’une nouvelle vague du cinéma de genre Russe, présentant 3 nouveaux films et un classique de 1967, VIY. Présenté par l’historien de cinéma russe Alla Verlotsky, les 3 films furent le film de science‐fiction Aziris Nuna, réalisé par Oleg Kompasov, présenté par le producteur Sergei Frolov, la première nord‐américaine de Shadowboxing, réalisé par Alexei Sidorov et la première nord‐américaine de JUNK, réalisé par Denis Nemand et Joseph Bakshiev.
Une autre segment fut constitué d’une sélection impressionnante de films britannique, incluant le film d’ouverture, The Descent, réalisé par Neill Marshall. Aussi présenté cette année furent Broken d’Adam Mason et Simon Boyes, Evil Aliens de Jake West, la première nord‐américaine de The Living and the Dead, présenté par son réalisateur Simon Rumley, Isolation de Billy O’brien et Wilderness, présenté par le réalisateur Michael J. Bassett.
Un mini segment fut dédié aux films d’animation image‐par‐seconde, incluant Lunacy, d’un des maîtres incontestés du genre Jan Svankmayer. Aussi présenté fut la première canadienne de Blood Tea and Red String, réalisé par Christiane Cegavske ainsi que Wounded Clay : The Films of Robert Morgan, présenté par Robert Morgan.
Il y a toujours une excellente sélection de films asiatiques à Fantasia et traditionnellement, la sélection japonaise est la plus imposante. 2006 ne fut pas une exception, avec plusieurs film des réalisateurs les plus renommés.
Nous avions 2 films du réalisateur Shusuke Kaneko : Azumi 2 : Love or Death et God’s Left Hand, Devil’s Right Hand, en première nord‐américaine. Nous avons aussi présenté The Great Yokai War, de l’indétrônable Takashi Miike, The Funky Forest de Katsuhito Ishii, Strange Circus de Sion Sono, présent en personne, Synesthesia, aussi présenté par son réalisateur Toro Matsuura, The Glamorous Life of Sachiko Hanai de Mitsuru Meike, la première nord‐américaine de The All‐Out Nince : Field of Nightmares de Yoichi Fukuda, Black Kiss de Makoto Tezka, Executive Koala de Mino Kawasaki, Meatball Machine de Yudai Yamaguchi, Reincarnations de Takashi Shimizu, Shinobi de Shimoyama Ten, Tokyo Zombie de Sakichi Satoo, Train Man de Masanori Murakami, Samurai Commando 1549 de Masaaki Tezuka et Death Trance, réalisé par Yuji Shimomura et mettant en vedette Tak Sakaguchi.
De Hong Kong provinrent A Chinese Tall Story de Jeff Lau, Seven Swords de Tsui Hark et deux films des frères Shaw : Five Venoms de Chang Cheh et Dirty Ho de Chi‐Lian Liu. De la Corée du Sud, nous présentâmes A Bittersweet Life de Kim Ji‐Woon, Murder Take One de Jang Jin, Blood Rain, de Kim dae‐Seung, My Scary Girl de Son Jae‐Gon, Princess Aurora de Bang Eun‐Hin, Red Shoes de Kim Young‐Gyun, Vampire Cop Ricky de Lee Si‐Myung et The Art of Fighting de Shin Han‐Sol. Les films thailandais inclurent Citizen Dog de Wisi Sasanatieng et la première américaine de Re‐Cycle des frères Pang. Des Phillipines : The Echo de Yam Laranas.
Notre sélection internationale inclut la première nord‐américaine de Bad Blood de Tiago Guedes et Frederico Serra du Portugal, Behind the Mask : The Rise of Leslie Vernon de Scott Glosserman, présent en personne, la première mondiale de The Descendant de Phillippe Spurrell, Edmond en présence de Stuart Gordon, Gravedancers de Mike Mendez, Ils de David Moreau, la première internationale de The Kovak Box de Daniel Mozon, Pusher 3, présenté par Nicolas Winding Refn, The Lost, également présenté par son réalisateur Chris Sivertson, la première canadienne de The Wild Blue Yonder de Werner Herzog, The Woods de Lucky McKee, la première mondiale de 39 : A Film by Caroll Mc Kane, réalisé par Gary Sherman, la première canadienne de Frostbite de Anders Banke, la première canadienne de The Visions of Jim Woodring, présenté par l’artiste légendaire lui‐même, Jim Woodring et finalement un copie d’archive rare de White of the Eye de Donald Cammell.
Le film de fermeture fut la mémorable première canadienne du film fait chez nous Bon Cop Bad Cop, réalisé par Erik Canuel, qui coécrit le film avec la star, Patrick Huard. Les deux étaient présents à ce qui a été une des présentations les plus électrisantes de l’histoire du festival. Le film devint le film le plus profitable de l’histoire du Canada.