Présentation par Dre Kali Simmons
Dans l'article “The Rise of Indigenous Horror”, l'auteure Haudenosaunee Alicia Elliott note que « de nombreux auteurs d'horreur non autochtones imaginent des situations que les Autochtones ont déjà endurées ». La récente découverte de violence génocidaire envers les enfants autochtones au sein des programmes de «pensionnats» qui étaient opérés au Canada et aux États-Unis confirme cette observation.
Dans cette conférence, basée sur son travail présenté à l'Institut Miskatonic d'études de l'horreur, Dre Kali Simmons analysera les façons dont l'horreur a été utilisée au service du colonialisme ainsi que les façons dont les auteurs, acteurs et cinéastes autochtones ont réagi à ces histoires troublantes. Les œuvres d'artistes autochtones comme Jeff Barnaby, Cherie Dimaline, Stephen Graham Jones, Waubgeshig Rice, Gwaii Edenshaw et Helen-Haig Brown remettent en question notre vision de l'horreur et de la monstruosité, tout en s'interrogeant sur la possibilité de vivre éthiquement à une époque de changement catastrophique et terrifiant. L'horreur a-t-elle le potentiel de déstabiliser le public de façon significative? Après la conférence, il y aura une période de questions-réponses ouverte aux spectateurs virtuels.
Cette activité est présentée officiellement par WARNERMEDIA.