Afrique du Sud
2021 94 mins
V.O. anglaise
Joignez-vous à nous après la représentation le 16 août à 21h05 EDT pour un Q&A en direct avec la réalisatrice Kelsey Egan, le producteur Greig Buckle, la scénariste/productrice associée Emma Lungiswa de Wet, les acteurs Anja Taljaard, Jessica Alexander, Brent Vermeulen et Kitty Harris, la directrice artistique Kerry von Lillienfeld, le directeur photo Justus de Jage, animé par Heather Buckley
GLASSHOUSE, le conte de fées dystopique de Kelsey Egan, s’inscrit dans la tradition de films comme THE BEGUILED (1971) et TEOREMA (1968) de Pier-Paolo Pasolini en entretenant le mystère entourant un mystérieux étranger qui s’introduit dans l’abri d’une famille. Une mère (Adrienne Pearce) et ses trois filles — la romantique Bee (Jessica Alexander), la sensible Evie (Anja Taljaard) et l’enfant de la nature Daisy (Kitty Harris) — vivent dans une bâtisse en verre qui a été complètement scellée afin de protéger ses habitantes d’une toxine provoquant la démence, Shred, qui empoisonne l’air extérieur. En plus de leurs responsabilités quotidiennes — monter la garde et récolter les vastes cultures qui les gardent en vie — les deux aînées doivent prendre soin de leur frère Gabe (Brent Vermulen), incapable de s’occuper de lui-même après avoir été exposé à la toxine par le passé. Terrifiés de finir comme ces âmes perdues qui errent dans l’abysse extérieur, les membres de la famille gardent une emprise sur leur passé en observant des rituels sacrés. Lorsque Bee enfreint les règles et accueille un étranger blessé (Hilton Pelser) dans leur maison, la dynamique familiale est bouleversée à jamais, alors que des vérités cachées viennent faire éclater des illusions que les femmes ont tenté de maintenir.
Sensuel et sauvage, GLASSHOUSE tresse une histoire mélangeant des aspects d’une science-fiction dystopique, d’une horreur folklorique et d’un gothique sombre et pervers, pour élaborer un récit existentiel qui explore l’importance de la narration et de la mémoire. Entièrement tourné en Afrique du Sud dans la magnifique région de Ggebera (Port Elizabeth), le premier long-métrage de la réalisatrice Kelsey Egan est un véritable tour de force qui s’enveloppe d’une flore et d’une faune délicates, de comptines et de rituels folkloriques dont l’innocence apparente est corrompue par un air inquiétant de sexe, de violence, de mensonge et de tromperie. – Traduction: Stéphanie Cusson