États-Unis
2021 111 mins
V.O. anglaise
Joignez-vous à nous après la représentation le 20 août à 21h00 EDT pour un Q&A en direct avec le réalisateur John Swab, le producteur Jeremy M. Rosen anisi que les acteurs Melissa Leo, Frank Grillo, George Carroll et Beau Knapp.
Melissa Leo, lauréate d’un Oscar, interprète le rôle d’une criminelle récidiviste incarcérée pour vingt-cinq ans dans un pénitencier de l’état rebelle de l’Oklahoma. En plus d’être derrière les barreaux, Ida « Red » Walker, atteinte d’un mal incurable, est en phase terminale: il ne lui reste que peu de temps à vivre. Heureusement, Wyatt Walker (Josh Hartnett) a fort bien retenu toutes les leçons de sa mère, et c’est lui qui gère les affaires de la famille, avec l’aide de son oncle Dallas (Frank Grillo). Le jour où un casse tourne au fiasco, c’est le beau-frère de Wyatt, Collier (George Carroll), détective local, qui est chargé du dossier, et l’agent Twilley, du FBI, se joint à l’enquête.
Tout au long de sa carrière, le cinéaste John Swab a suivi cette règle : écrire uniquement sur les sujets que l’on connaît. C’était le cas avec BODY BROKERS, RUN WITH THE HUNTED, et LET ME MAKE YOU A MARTYR, présenté à Fantasia en 2016. Swab connaît ses personnages parce qu’il a vécu comme eux. Fugueur dès l’âge de quinze ans, il est ensuite devenu accro à l’héroïne, puis au crack. Depuis six ans, il a cessé de consommer – mais il transmute sa souffrance d’hier en une fascinante odyssée cinématographique qui se poursuit aujourd’hui avec IDA RED, une saga criminelle néo-western mettant en scène une famille américaine unique en son genre. Les acteurs offrent des performances tout à fait magistrales, et semblent déchirer l’écran tellement ils sont authentiques. Josh Hartnett est au sommet de son art dans un rôle opposé à ce qu’il joue habituellement. Le dernier acte vous donnera des sueurs froides – en plus de rivaliser d’intensité avec le film HEAT de Michael Mann. Sans conteste, on peut affirmer que John Swab est le Martin Scorsese du Midwest, et IDA RED est son nouveau triomphe. – Traduction: David Pellerin