Japon
2021 119 mins
V.O. japonaise
Sous-titres : anglais
Nous sommes de retour à l’académie Hyakkaoh où les étudiants s’adonnent au jeu compulsif afin de gravir les échelons de la hiérarchie scolaire. À la suite de la victoire retentissante de Yumeko Jabami (Minami Hamabe, AJIN: DEMI-HUMAN) qui a pavé la voie à une révolution au sein de l’institution, le conseil scolaire mené par la machiavélique Kirari (Elaiza Ikeda, NOT QUITE DEAD YET, aussi à Fantasia 2021) met tout en œuvre pour la provoquer. Les dettes de jeu sont perçues avec agressivité et on assiste à une multiplication des « animaux domestiques », ces élèves incapables d’honorer un pari, qui sont maintenant envoyés aux travaux forcés. Pire encore, Kirari conclut un pacte avec le démoniaque Shikigami (Ryusei Fujii, vu dan la série Netflix BLAZING TRANSFER STUDENTS), un ancien de l’académie suspendu deux ans auparavant. Son retour est fracassant et ses méthodes déloyales poussent Yumeko à l’affronter dans un match sans lendemain qu’elle doit ultimement perdre pour empêcher Shikigami de faire exploser ses comparses. Loin d’être satisfait, ce dernier compte s’emparer du titre de président et des alliances inusitées seront nécessaires pour l’en empêcher.
Tenez-vous bien, car KAKEGURUI 2: ULTIMATE RUSSIAN ROULETTE de Tsutomu Hanabusa (PROJECT DREAMS) fait dangereusement grimper la mise en termes de suspense et, comme son titre le l’indique, les enjeux ne se limitent plus à l’argent; il est maintenant question de vie ou de mort. Véritable émule du Joker, Shikigami sème un chaos mortel mettant en péril les héros qui ont marqué les spectateurs à Fantasia 2020 avec le populaire KAKEGURUI et qui font le délice des amateurs d’animé sur Netflix. La somptueuse direction artistique, les costumes déjantés et les personnages ultra-typés interprétés avec un dynamisme survolté nous plongent dans cet univers étrange où une partie de poker réinventé nous garde sur le bout de notre siège tel un match de championnat. Allez-y « all-in » sur KAKEGURUI 2. Vous ne le regretterez pas! - Nicolas Archambault