Interprètes
Wolfgang Brice, Dany Carrel, Scilla Gabel, Liana Orfei, Wolfgang Preiss
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Arrow Films
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Bien que le film de Gorgio Ferroni soit techniquement une coproduction internationale, MILL OF THE STONE WOMEN (1960) est aussi officiellement considéré comme le premier film d’horreur italien à avoir été filmé en couleurs. Ce récit gothique, un véritable jalon dans son genre, possède une remarquable signature visuelle de couleurs saturées, un style qui sera repris par Mario Bava dans son film BLOOD AND BLACK LACE (1964). Par conséquent, à l’instar des œuvres ultérieures de Bava, le film de Ferroni se démarque dans son style par ses qualités picturales audacieuses, empreint de magnifiques artifices de contes de fées gothiques. Son impressionnant décor baroque, dont le moment marquant inclut un carrousel fait de cire, s’inspire fortement du Grand Guignol. On vous présente en avant-première mondiale la nouvelle restauration de Arrow Films du classique culte du légendaire Ferroni.
Reprenant le flambeau des films de savants fous aux accents de romance gothique tels que MAD LOVE (1935) ou HOUSE OF WAX (1953), MILL OF THE STONE WOMEN pousse en territoire non conventionnel le thème de la « femme en cire ». Lorsque Hans van Arnhim (Pierre Brice) visite le célèbre moulin du professeur Walh (Herbert A.E. Böhme) — une exposition de cire montée par le père du professeur qui a aujourd’hui besoin d’être restaurée — cherchant à en apprendre davantage sur les rouages du métier, il se retrouve rapidement mêlé au mystère entourant la disparition de plusieurs jeunes femmes de la région. Elfie (Scilla Gabel), la fille du professeur, une jeune femme aux instincts libidinaux tenue enfermée dans la maison familiale, complique davantage la situation lorsqu’elle s’éprend de Hans alors qu’il est amoureux d’une autre femme. Des expériences étranges, un vampirisme bizarre et des morts qui reviennent à la vie s’enchaînent dans ce visionnaire et intense exemple de film gothique italien. – Traduction: Stéphanie Cusson
Représentations
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