Japon
2021 102 mins
V.O. japonaise
Sous-titres : anglais
JIGOKU-NO-HANAZONO ~ OFFICE ROYALE ~
“Zooms off into a two-fisted fantasyland” – Mark Schilling, JAPAN TIMES
Naoko (Mei Nagano, RUROUNI KENSHIN) est une employée de bureau sans histoire travaillant chez Mitsufuji, une compagnie comme les autres. Les collègues y parlent des derniers développements dans leur série télé préférée, discutent de leur diète, et plusieurs se sacrent une volée durant les heures de lunch. Naoko se tient loin de cette guerre de clans entre trois départements menée par des chefs impitoyables à coups de pied dans la tronche. Puis arrive une nouvelle employée : Ran Hojo (Alice Hirose, THE TRAVELLING CAT CHRONICLES). Cette dernière possède un charisme et une force digne d’une héroïne de manga. Ran mate les chefs de clans une à une et devient la leader incontestée de Mitsufuji. Elle se lie aussi d’amitié avec Naoko, pourtant réfractaire aux bastons de bureau. La légende de Ran fait son chemin et les guerrières d’autres boîtes la défient constamment, sans succès. Mais qu’arriverait-il si elle était détrônée par une autre gang qui exigerait ensuite le contrôle de Mitsufuji? Qui se lèverait pour l’honneur de la compagnie?
Si vous croyez que les mesquineries de bureau vont parfois trop loin, attendez de visionner OFFICE ROYALE! De véritables guerres de gangs se déroulent brutalement à côté du photocopieur. On ne parle pas ici de combats élégants, ce sont des combats que l’on voit habituellement dans les ruelles où les opposantes se la foutent sur la gueule pour faire mal. Le scénariste Bakarythm livre un récit empreint d’autodérision où d’hilarantes narrations méta à souhait se réfèrent constamment aux conventions propres aux mangas, tout en déployant une intelligence qu’on n’attendrait jamais d’un tel film. De son côté, le réalisateur Kazuaki Seki ne lésine pas sur les combats dignes d’une bande dessinée qui s’enchaînent à un rythme effréné, et l’interprétation des actrices colle parfaitement à la grandiloquence du film. OFFICE ROYALE pourrait bien être le film le plus jouissif de l’année! – Nicolas Archambault