Seobok

"A satisfying film for those who want more substance to their blockbusters... a brisk, neatly packaged sci-fi thriller"
– Nathan Sartain, ASIAN MOVIE PULSE

Min Ki-hun (Gong Yoo, TRAIN TO BUSAN) est un ancien agent des services secrets aux prises avec une tumeur au cerveau. Le chef Ahn (Jo Woo-jin, COLLECTORS) lui propose de reprendre du service pour une mission de la plus haute importance : protéger Seobok (Park Bo-gum, COIN LOCKER GIRL), le premier clone humain. Les gens de la compagnie ayant créé Seobok lui expliquent qu’il est immortel et pourrait le débarrasser de son cancer grâce à ses cellules souches. Toutefois, des effets secondaires issus de cette expérimentation ont octroyé des pouvoirs fabuleux à ce spécimen, comme bouger des objets par la pensée. Bien entendu, un être capable de combattre la mort attire la convoitise de mercenaires étrangers et autres organisations terroristes. À la suite d’une attaque lors d’un transfert, Seobok se retrouve pour la première fois en société avec Ki-hun qui s’avère extrêmement protecteur, car sa survie dépend de celle de son protégé. Toutefois, le jeune prodige peine à s’adapter et ses pouvoirs deviennent de plus en plus incontrôlés et effrayants.

Est-ce éthique de créer un clone humain pour s’en servir comme un animal de laboratoire afin de combattre la mort? Est-ce noble de tout risquer pour préserver la vie d’un « spécimen » pour sauver la sienne? Voilà les enjeux moraux mis de l’avant par SEOBOK. Le réalisateur et scénariste Lee Yong-ju (POSSESSED, ARCHITECTURE 101) démontre une fois de plus qu’il privilégie la qualité plutôt que la quantité. Sa mise en scène est irréprochable et il parvient créer des images éblouissantes avec des lieux communs et parfois glauques. SEOBOK est un thriller de science-fiction éminemment cérébral, souvent poétique, mais l’action abonde et les pouvoirs dignes d’un des X-Men de son protagoniste en mettent plein la vue. Rares sont les films grand public qui intègrent aussi bien la réflexion éthique au divertissement à grand déploiement à couper le souffle. - Nicolas Archambault