Royaume-Uni
2021 93 mins
V.O. Welsh
Sous-titres : anglais
“A keen-edged, slow-burn Welsh-language horror that takes no prisoners”
– Jessica Kiang, VARIETY
“A folk horror fan's dream come true. Among the smartest, most literate, and goriest of SXSW's Midnighters, The Feast is hands down the best of the section.”
– J. Hurtado, SCREEN ANARCHY
Qui a le goût d’un macabre film d’horreur écologique digne des pires cauchemars? THE FEAST nous sert une histoire unique qui se déroule dans une maison surréaliste nichée dans la luxuriante campagne galloise, où la famille d’un politicien organise un souper extravagant. Une nouvelle recrue (Annes Elwy, HIDDEN) est engagée alors qu’une situation imprévue empêche l’employé de maison habituel de la famille de faire son travail. Lorsqu’elle n’est pas occupée, elle observe en silence avec un intérêt étrange, presque anthropologique. Tout ce qui se passera cette nuit-là sera dans le but de remporter un contrat lucratif d’exploitation minière dans une forêt locale. Des forces centenaires présentes dans ladite forêt ont toutefois d’autres plans quant à ce qui doit être servi…
Filmé entièrement en langue galloise et réalisé avec intelligence et cruauté, THE FEAST prend des allures de conte de fées moderne pour une fin des temps alimentée par la cupidité. Un premier long métrage remarquable du réalisateur de télévision Lee Haven Jones, lauréat aux BAFTA (35 DAYS, DOCTOR WHO), qui déconstruit et joue avec la dynamique familiale tout en façonnant une atmosphère envoûtante, effleurant d’abord le réalisme magique qui borde les frontières du fantastique gothique, pour ensuite plonger dans le territoire onirique des cauchemars, avec des rebondissements-chocs grand-guignolesques à revendre. Débordant d’atmosphère, filmé et conçu avec une esthétique clinique qui semble pourtant venir d’un autre monde, ce conte moraliste surnaturel et macabre représente bien ce que la renaissance de l’horreur folklorique au cinéma a de mieux à offrir. Nous sommes particulièrement heureux de le présenter la même année que le documentaire révolutionnaire de Kier-la Janisse, WOODLANDS DARK AND DAYS BEWITCHED (dont on ne peut que faire l'éloge). – Traduction: Stéphanie Cusson