Japon
2021 117 mins
V.O. japonaise
Sous-titres : anglais
Comme beaucoup d’enfants de son âge, Kei apprend à contrôler ses peurs et se querelle constamment avec son petit frère Dai. Une nuit, une créature étrange vient le visiter, puis un mystérieux portail s’ouvre dans sa chambre. Il est alors transporté dans le monde magique des Yokais, les gentils démons japonais ayant chacun une forme inusitée et des traits de caractère uniques. Ils lui annoncent qu’une terrible guerre menaçant leur univers dévastera le centre-ville de Tokyo sous la forme du colossal Yokaiju. Pire encore, la réunion d’urgence du grand conseil international des Yokais, où Dracula, la sirène, ce qui ressemble à un Trumpiste, et leurs comparses les ont abandonnés, a désigné Kei et Dai comme leurs seuls espoirs, car ils sont les derniers descendants d’un combattant légendaire. Apeuré, Kei refuse. À son retour, Dai a disparu. Kei doit alors trouver le courage d’accomplir son destin afin de sauver son frère, les Yokais, et Tokyo.
Il y a quinze ans, THE GREAT YOKAI WAR avait émerveillé les spectateurs lors de l’ouverture de Fantasia 2006. À l’annonce d’un deuxième opus et du retour du grand Takashi Miike (AUDITION, 13 ASSASSINS) derrière la caméra, l’anticipation était à son comble. Le résultat a transcendé toutes les attentes. THE GREAT YOKAI WAR – GUARDIANS nous plonge dans l’univers féerique de ces sympathiques démons japonais grâce à une créativité débordante, quelque part entre l’imaginaire de Jim Henson (LABYRINTH) et celui de Guillermo del Toro (PAN’S LABYRINTH), et à des effets spéciaux majestueux. La quête et les valeurs mises de l’avant par GUARDIANS s’adressent bien entendu à un public familial, mais vous pouvez compter sur Miike pour y injecter un sous-texte et de nombreuses touches d’humour éminemment adultes. Avec ses références aux films de kaiju, son récit rassembleur, son ambiance festive, son amour pour la culture populaire et une réalisation spectaculaire du cinéaste chouchou de Fantasia, GUARDIANS est le candidat parfait pour clôturer ce 25e anniversaire! - Nicolas Archambault