Réalisateur
Edoardo Vitaletti
Scénario
Edoardo Vitaletti
Interprètes
Rory Culkin, Isabelle Fuhrman, Judith Roberts, Stefanie Scott
contact
Intrinsic Value Films
Joignez-vous à nous après la représentation du 15 août à 20h15 EDT pour un Q&A en direct avec le réalisateur Edoardo Vitaletti, les actrices Judith Scott et Stefanie Scott, les producteurs Isen Robbins, Aimee Schoof, Harrison Allen et Madeleine Schumacher, le directeur de la photographie David Kruta ainsi que le directeur artistique Charlie Robinson.
Southhold, New York, 1843. Alors que du sang coule derrière le bandeau qui lui couvre les yeux, la jeune Mary (Stefanie Scott, INSIDIOUS: CHAPTER 3) est interrogée sur les événements qui entourent la mort de sa grand-mère. Alors que l’histoire fait un bond dans le passé, nous voyons Mary, élevée dans un foyer religieux traditionnel, trouver un bonheur fugace dans les bras d’Eleanor (Isabelle Fuhrman, ORPHAN et CELL), une domestique. Les membres de sa famille, convaincus qu’ils voient, parlent et agissent au nom de Dieu, estiment que la relation des deux filles est une abomination digne de la plus sévère punition. Elles essaient de se voir en secret, mais il y a toujours quelqu’un pour les surveiller. Le salaire du soi-disant péché menace même d’être la mort alors que la tension monte davantage avec l’arrivée d’un énigmatique inconnu (Rory Culkin) et l’éveil de forces autres que celles du Seigneur.
Le scénariste et réalisateur Eduardo Vitaletti nous offre d’emblée dans son premier long métrage un environnement oppressif et intolérant dans lequel l’incapacité à réciter le Notre Père peut vous faire tuer. Dans cette atmosphère claustrophobe nettement dépeinte, deux actrices connues du genre glissent avec aise et compassion dans la peau de jeunes femmes victimes des préjudices d’une époque révolue. Tout indiqué pour une histoire sur «?l’amour qui n’ose pas dire son nom?», THE LAST THING MARY SAW regorge de scènes sans dialogue, laissant les regards, les gestes et l’atmosphère transmettre les émotions. Vitaletti, ainsi que ses collaborateurs et sa distribution hors pair (dont Judith Roberts de ERASHEAD dans le rôle de l’effrayante et imposante matriarche), a réalisé un premier film impressionnant dans lequel l’horreur s’infiltre graduellement dans les images astucieusement travaillées, puisée dans les pires affections de l’âme humaine et exacerbée par une malveillance surnaturelle. – Traduction: Stéphanie Cusson
Représentations
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