Présenté par Japan Foundation

Uzumaki

Projection virtuelle

Crédits  

Réalisateur

Higuchinsky

Scénario

Takao Niita

Interprètes

Eriko Hatsune, Fhi Fan, Hinako Saeki, Shin Eun-kyung

Producteur

Sumiji Miyake

Direction de la photographie

Gen Kobayashi

Japon 2000 90 mins V.O. japonaise
Genre Fantastique

Dans la petite ville de Kurozu, d'étranges événements surviennent, et une écolière, Kirie, est plongée malgré elle en plein cœur d'un maelstrom. Le père de son petit ami devient obsédé par les spirales: la forme des coquilles d'escargots, le mouvement d'une machine à laver, le tourbillon que l'on crée avec ses baguettes lorsqu'on mélange dans sa soupe des croquettes de poisson… Puis, à l'école, les élèves commencent à transpirer beaucoup plus que d'ordinaire, et ne se présentent désormais en classe que les jours de pluie... Une autre écolière, tout à coup, a les cheveux bouclés... Dès que les cieux s'obscurcissent, les spirales semblent omniprésentes, exerçant une irrésistible fascination sur tout ce qui vit.

UZUMAKI (SPIRAL) est le manga culte classique de Junji Ito. Son adaptation cinématographique, signée Higuchinsky, revient à Fantasia après 20 ans, et dans une toute nouvelle restauration 4K. Plus insolite que jamais, aussi décadente que stylisée, l'œuvre dégoutte littéralement de bave et de substances visqueuses en tous genres: ces visions d'horreur cosmique multicolores sont la marque distinctive du film, et rappellent d'une certaine façon la fameuse bande vidéo hantée de RINGU. Tranche de vie, tranche de logique expérimentale, regorgeant d'artéfacts inexpliqués et de détails éphémères ou insaisissables, UZUMAKI nous apparaît comme un film maudit; Higuchinsky emploie d'ailleurs toutes sortes de superpositions tactiles afin de cultiver davantage cette malédiction — il y a des moments où l'on aperçoit même les raccords de la pellicule. À coup sûr, voici l'un des titres les plus déconcertants du cinéma d'horreur japonais. – Traduction: David Pellerin