Maria

Maria arrive dans la trentaine et a très peu dans sa vie. Elle est le mouton noir de son entourage : sans emploi et sans conjoint, alors que ses deux meilleures amies semblent bien réussir professionnellement et amoureusement. De plus, sa mère se meurt peu à peu d’un cancer, et elle est attristée de partir sans voir sa fille s’épanouir. Maria prend donc les choses en main en se trouvant un travail, pour que sa maman puisse quitter ce monde en paix. Après plusieurs tentatives sans succès dans des petits boulots, elle se retrouve malgré elle dans une école secondaire comme suppléante. L’environnement lui semble assez hostile, mais en apprenant à connaître les jeunes et le personnel, elle pourra peut-être grandir à son tour et trouver sa place.

Il s’agit d’un projet initié par Mariana Mazza qu’elle a coécrit avec Justine Philie, qu’elle coproduit, et dans lequel elle tient le rôle principal. Elle renoue avec Alec Pronovost, le réalisateur de son film-spectacle FEMME TA GUEULE, et un habitué du festival Fantasia, qui a présenté entre autres ses courts métrages JEEP BOYS et TONY SPEED. Dans le rôle de Maria, Mazza démontre une forte aisance devant la caméra qui lui permet de mettre en valeur autant son talent comique qu’une excellente fibre dramatique qui donne une belle humanité à son personnage. Autour d’elle, on retrouve une distribution all-star, dont Florence Longpré, Alice Pascual, Pascal Cameron, Korine Côté, Isabel Dos Santos... et plusieurs apparitions surprises! Mariana Mazza est une voix forte de sa génération, et comme dans ses spectacles, elle traite ici avec aisance de tous les sujets sans tabou : la pression sociale de réussir, d’avoir des enfants, la grossophobie, le deuil… et tout ça en humour! On y retrouve de la comédie de situation, de l’absurde, et surtout d'excellents dialogues, toujours en symbiose avec la réalisation énergique d’Alec Pronovost. MARIA est un projet qui est fait avec beaucoup de liberté créative et énormément de coeur, un film qui devrait faire beaucoup de bruit cette année au Québec! – Rémi Fréchette