Japon
2021 94 mins
V.O. japonaise
Sous-titres : anglais
« Existe-t-il une recette secrète afin de réaliser un grand film? » C’est la question que pose Gene Fini à J.D. Peterzen, producteur retraité et légende vivante de Nyallywood, la capitale mondiale du septième art. Simple assistant de production, Gene travaille pour Joelle D. Pomponette, la petite-fille de Peterzen, que les gens appellent « Pompo », et qui s’avère être une sorte de reine des films de série B. Dotée d’excellents réflexes et d’un œil de lynx, Pompo est une vraie dynamo, capable de prendre des décisions éclair. Gene, pour sa part, n’a guère l’intention de devenir réalisateur, car cette idée le terrifie. Anxieux, il s’acquitte de son travail, continuant de prendre bonne note de tout ce qu’il voit dans les studios. Mais Pompo a quelque chose en tête pour son assistant, et ce quelque chose mettra la vie du pauvre Gene sens dessus dessous – en plus de le rapprocher un peu de la recette secrète du succès!
Comment réalise-t-on un long métrage? Qu’est-ce qui fait qu’un film fonctionne? POMPO: THE CINÉPHILE est réalisé par Takayuki Hirao, qui signait GOD EATER et MAGICAL SISTERS YOYO AND NENE. Cette adaptation en dessin animé du manga adoré de Shogo Sugitani est une initiation aux ficelles du septième art, et une véritable lettre d’amour adressée à l’industrie cinématographique. Le personnage de Pompo est tout simplement formidable : optimiste, énergique, c’est par elle qu’arrive le changement, et elle voit toujours le meilleur chez les autres, même lorsqu’ils ne le discernent pas eux-mêmes. Les fans de Satoshi Kon sauront repérer ici et là un clin d’œil au maître qui nous a quittés beaucoup trop tôt. POMPO: THE CINÉPHILE est une joyeuse cavalcade, désopilante, hyper sympathique, regorgeant de transitions astucieuses et autres splendides techniques d’animation. Un grand film qui traite de comment on doit s’y prendre pour… réaliser de grands films! – Traduction: David Pellerin