Première Nord-Américaine

Camera Lucida Sur Demande

Tiong Bahru Social Club

Réalisé par Tan Bee Thiam

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Projection virtuelle
PRÉSENTÉ AVEC Let's Fall In Love

Crédits

Selection officielle

Festival international du film de Singapour 2020
Festival international du film de Busan 2020
Festival du film Golden Horse de Taipei 2021
Festival du film asiatique d'Osaka 2021

Réalisateur

Tan Bee Thiam

Scénario

Tan Bee Thiam, Antti Toivonen

Interprètes

Munah Bagharib, Guat Kian Goh, Han Jalyn, Mochi, Noorlinah Mohamed, Thomas Pang

Producteur

Huang Junxiang

Direction de la photographie

Wan Ping Looi

Conception sonore

Akritchalerm Kalayanamitr

Musique

Ruben De Gheselle, Michaël Penson

Montage

Wan Ping Looi

Animation

Chong Jerrold, Lee Jiaying

contact

13 Little Pictures

PRÉSENTÉ AVEC

Let's Fall In Love

Shengwei Zhou

Du réalisateur de S/HE (Fantasia 2018), un retour lo-fi à l'animation en volume. Drôle, inquiétant, et finalement émouvant.

Chine 8 mins

Singapour 2020 82 mins V.O. anglaise/mandarine Sous-titres : anglais

Genre Comédie , Fantastique , Science-Fiction

À 30 ans, Ah Been vit encore chez sa mère. Il a l'impression qu'il serait temps de déménager, mais il refuse toutefois de se tourner vers les logements sociaux. Pour se lancer, il décide d'être « Agent de Bonne Humeur » au club social Tiong Bahru. Développement immobilier haut de gamme, le TBSC prétend utiliser un algorithme breveté pour optimiser le quotidien de ses résidents pratiquement à tous les points de vue, en plus de réduire le stress. Sur leurs dépliants, on peut lire: « Le quartier le plus heureux de Singapour! » Notre héros travaille donc très fort afin de rehausser la capricieuse cote de bonne humeur de ses voisins. Dans ce paradis d'habitation rien de moins qu'idyllique, Ah Been pourrait même rencontrer l'âme sœur, qui sait? Mais hélas, juste au moment où la chance commence à lui sourire, il a le sinistre pressentiment que quelque chose ne tourne vraiment pas rond dans cette omniprésente félicité…

Satire rose bonbon de nos existences de plus en plus algorithmiques, indexées, surveillées, contrôlées et Instagramisées, TIONG BAHRU SOCIAL CLUB fut un succès retentissant au box-office, et devint rapidement la coqueluche du circuit festivalier. C'est l'utopie qui vire à la dystopie, dans un style qui rappelle THE GRAND BUDAPEST HOTEL de Wes Anderson et CITIZEN DOG de Wisit Sasanatieng. Ce film remet en question le capitalisme de surveillance, dénonce notre environnement social hyper concurrentiel, et fait la critique de la culture performative qui n'est souvent que de la poudre aux yeux. À la fois très divertissant et très pertinent, TIONG BAHRU SOCIAL CLUB est aussi une œuvre profondément personnelle qui incite à s'interroger sur la véritable nature de la sérénité, après que l'on ait enfin éliminé tout le superficiel. - Traduction: David Pellerin