Junk Head

“A one-man band work of deranged brilliance! Monumental will and imagination at work”
– Guillermo del Toro

Il y a plusieurs siècles déjà que les humains ont outrepassé leur mortalité, abandonné la reproduction naturelle, et délégué tout ce qui est dangereux à des clones. Hélas, au début très dociles, un jour les clones se sont rebellés contre leurs créateurs et sont partis en exil dans les profondeurs souterraines. À présent, les habitants de la surface commencent à redécouvrir leur monde perdu, et les missions exploratoires qu'ils mettent sur pied sont parmi les plus périlleuses expéditions de l'histoire humaine. En effet, ces êtres fabriqués naguère pour servir ont changé entre-temps, et sont devenus toute une ménagerie de monstres effrayants. Mais les humains eux aussi sont en train de changer : ils évoluent toujours, au point d'être maintenant presque méconnaissables.

À l'origine, en 2013, JUNK HEAD était un court métrage — une mixture de cyberhorreur existentielle en animation en volume signée Takahide Hori (sans l'aide de personne d'autre). En 2017, Hori tournait une version longue de cet ambitieux projet, qui fut présentée en primeur ici même, à Fantasia. Ce fut un succès inattendu. Puis, JUNK HEAD se volatilisa : cinq longues années durant, aucune projection, pas de sortie en salle, rien; la légende s'empara peu à peu du sujet… En 2021, finalement, avec un nouveau montage frénétique, une vraie date de sortie, et un véritable contrat de distribution, ce mythique long métrage revient en force. Une imagination débridée et un souci du détail quasiment maniaque : bien que seul dans son studio, Takahide Hori a encore fait des prodiges, et Fantasia est fier d'ouvrir une fois de plus au public une fenêtre dans l'esprit de ce créateur unique en son genre. L'attente, pour les fans frustrés, se termine enfin, et, pour celles et ceux qui découvrent JUNK HEAD cette année, c'est un délice assuré! - Traduction: David Pellerin